get-over-it

J'ai besoin d'un flingue. Maintenant.

Lundi 21 janvier 2013 à 1:29

 
Je suis là.
Je ne sais où.
La vie va si vite.
Je ne bouge pas.
Les gens courent tout autour de moi.
Je cherche en vain un regard qui pourrait s'arrêter sur moi.
Ils sont tous perdu.
Je ne sais comment les rattraper.
Ils sont si flou.
Fou.
Après quoi courent-ils ainsi ? 
Mais putain elle où la vérité dans tout ça ? Hein ? 
J'aimerai juste comprendre.

Là tout de suite ?
Je ne ressens strictement rien. 
Anesthésier est le bon mot. 
Et ça fait un bien fou. 
Je respire, je sais que je vis. 
Et après quoi ?
Rien.

Tout ça c'est des conneries, je n'arrive pas à dormir. Mes yeux refusent carrément de se fermer. Et puis j'écris, je met des mots après d'autres et le tout forme des phrases, qui ne veulent finalement pas dire grand chose.
Toutes ces nuits blanches que j'ai passé seule. Toutes ces nuits à me parler à moi même. Toutes ces choses qui n'ont jamais été dites, et qui aujourd'hui sont enterrés je ne sais trop où. Je ne sais pas pourquoi je veille si souvent aussi tard.
Je crois que j'attends quelque chose, oui qu'il se passe quelque chose. Mais pourquoi la nuit ?
La nuit est remplis d'espoir.
Hope.
Nous ne sommes jamais les mêmes dans le noir. C'est fascinant. J'ai découvert son corps dans le noir complet, et c'était un délice que je n'oublierais pas. Ces chuchotements au creux de l'oreille, pourquoi sont-ils si rare ? Et ces larmes perdu entre deux baisers que nous faisons semblant de ne pas sentir, pourquoi ? Je sens que tout est possible. J'ai envie de hurler. Tout est confus, embrumé. 
Mais demain le réveil sera difficile. 



Lundi 17 décembre 2012 à 22:19

 
Les lampadaire m'aveuglent.
Les étoiles ont disparus.
Le pluie ne cesse de tomber.
Partout.
En moi.
J'ai les os glacés.
Mes mains sont pleines de sang.
Que s'est-il passé ?
Il est mort.
A mes pieds.
Est-ce vraiment moi ?
J'ai la gorge sèche.
Les oiseaux ont cessés de s'envoler.
Les gens n'ont rien remarqué.
Qu'est-ce que je fou là?
Je n'arrive plus à respirer. Il a disparu.
De quoi ai-je peur exactement ?  
D'être oublié ?
D'oublier ?
La folie est un bien grand mot.
Plutôt jolie.
Mais le monde continu sa course folle.
Dans le vide.
Fascinant.

http://get-over-it.cowblog.fr/images/30989225907744206613461694577n.jpg

Lundi 10 décembre 2012 à 21:31

 
Aujourd'hui une mélancolie étrange me prend par la gorge. Je me revois il y a 4 ans lorsque je quittais le collège, affamé, et emplis d'espoir. Je pensais que le lycée changerai ma vie, que la troisième n'était qu'une mauvaise passe. Bien que cette année fut remplis d'expérience; le sexe évidemment, les premières vrais fêtes, la mort d'un ami, le sourire des autres, Gauthier de novembre 2008 à mai 2009, le premier chagrin d'amour aussi, les Jacks, le cirque, et puis Nathan qui me courait toujours après mais que j'ai surement perdu cette année là, il a pourtant toujours eu ce je ne sais quoi qui m'a toujours plu, peut être le fait que personne en dehors de lui n'a réussi à me comprendre réellement, mais cette complicité n'existe plus.

Ensuite il y eu la seconde, je n'ai pas eu à m'en plaindre, je pensais aller mieux. Cette année là mon premier grand amour Stephen de juillet 2009 à octobre 2011, une relation si fusionnelle qu'elle nous a finalement détruite. Une classe plutôt sympa, avec tous les copains du collège. On a bien rigolé, mais je ne me sentais toujours pas à ma place. Tout le monde avait l'air de s'entendre si bien et moi qui n'arrivais pas à intégrer un groupe. Je m'entendais avec tout le monde, mais ce n'était pas des réels amis.Il y eu Nicolas aussi cette année, mais ça personne ne l'a jamais su.

Le redoublement, la deuxième seconde, le début de la fin, une rentrée en enfer. Ce n'était pas le fait de redoubler qui me posais problème mais plutôt le fait de me retrouver avec des gens plus jeunes, moi qui était toujours avec des gens plus âgés, moi qui n'avait jamais réussi à m'entendre avec des gens de mon âge, il fallait aujourd'hui que je m'entende avec des gens plus jeunes. Je n'allais presque plus en cours, ou seulement 12h par semaine. Je pleurais, je ne comprenais plus rien. Me lever le maintenant était devenu un supplice, j'ai donc arrêté. Surement une des pires années de ma vie. Je suis tombée à 38 kilos, et je n'avais plus aucune force pour quoi que se soit.

La première. Le premier mois ça allait encore, j'avais eu le temps de me reposer pendant les vacances. Puis vint une séparation difficile, mon premier amour m'abandonna ne supportant plus mon mal être constant. Surement la goûte d'eau qui fit déborder le vase. J'arrête l'école. Je décidais de prendre ma vie en main, j'allais voir un psy. Je passe plus deux mois chez ma meilleure amie, Hélène, deux mois extraordinaire au près d'elle, je recommençais à sourire, à vivre, réellement. Je fais une erreur que je regrette encore aujourd'hui, je me rapproche de Nathan, il a enfin réussi à m'avoir. Les heures que j'ai passé avec lui, je ne les oublierais jamais, on était complètement déconnecté de la réalité mais c'était tellement bon, je sentais pour la première fois de ma vie que je pouvais faire absolument ce que je voulais, il y a des choses qu'on garde pour soi. Mais je n'ai rien dis à Hélène, seulement tout s'apprend un jour. Elle l'apprit et tout était foutu. Ma dépression était repartie de plus belle, ces deux personnes était pourtant mes médicaments, je me sentais tellement bien au près d'eux, et je les ai perdu tous les deux. Oui je le regrette vraiment. Pendant ce temps je voyais Fabien, l'ancien surveillant du lycéé, on avait toujours été proche, mais on s'est encore plus rapproché, et là nous avons vécu quelque chose de vraiment étrange. Je pense qu'a cette instant je me cherchais complètement et que j'ai trouvé en lui la stabilité qui a su me faire sortir de mon trou. En ce temps j'étais complètement perdue, je me cherchais, je ne savais pas où j'allais. 
Quelques mois plus tard un soir de mars, le 6, à 22h54 exactement j'ai ressue un message juste un "bonjour" d'une personne que je ne connaissais pas, mais qui allait tout changer. Etienne. Surement la personne sur cette foutue terre à la quelle je tiens le plus. J'en suis tombée très rapidement amoureuse, mais je cachais mes sentiments pour ne pas trop le brusquer et je savais que ça aurai tout gâché, j'ai su une nuit qu'il m'aimait réellement et encore aujourd'hui j'ai du mal à le croire. Pour la première fois de ma vie je peux dire que j'ai envie de passer le reste de ma vie à ses côtés. Il a su me montrer une autre façon d'aimer, beaucoup plus sereine et plus vrai dans un sens je pense. Rien ne peut m'arriver au près de lui, je n'ai plus peur.
Aujourd'hui je suis dans une école de photographie et je crois enfin avoir trouvé ma voix. Je vie seule, à Paris. Pour la première fois je me sens enfin à ma place. Tout n'est toujours pas rose, mais je sais que j'y arrivais. Je me sens enfin pour la première fois de ma vie, adulte et bien.

Et dans 4 ans où serais-je ?

J'aurais pu en dire beaucoup plus, mais certaines chose ne se disent pas, mais restent simplement là au fond du coeur et de la tête. Et puis je suis à un moment de ma vie où j'avais seulement envie et besoin de poser tout ça à l'écrit. Ces périodes de ma vie m'ont construite et on fait que je suis devenue aujourd'hui ce que je suis.

Samedi 1er décembre 2012 à 15:01

Cet article est protégé par mot de passe :  

Samedi 24 novembre 2012 à 19:42




Leurs mains se frôlent sans oser vraiment se toucher.

Moi je suis en vie.

Et je ne dis rien. 

Non, je ne dis rien, car plus rien n'a d'importance.


 

<< Go Back Behind | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Get Over It >>

Créer un podcast