get-over-it

J'ai besoin d'un flingue. Maintenant.

Lundi 19 novembre 2012 à 21:58

  Je ne crois pas que tu saches quoi que se soit de ce qu'il y a au fond de moi. Je suis complètement tortillée. En un rien de temps j'ai la tête qui tourne, et l'estomac qui voudrai me sortir du corps. Ca fait un mal fou. Alors j'essaye de m'écraser la tête entre les doigts. 
 
 Je me souviens du froid, du ciel et du silence, parfois trop long, mais si délicieux. Je me souviens de tout, dans les moindres détails, de ton sourire, de tes yeux si pétillants et si triste à la fois, les miens te crier seulement de lâcher prise, de t'abandonner à moi. Je me foutais complètement du reste, de ce qui allait se passer après, je ne voulais que tes lèvres, sans doute étais-tu trop sérieux pour me les offrir ce jour là. Quelque chose en toi m'a très vite fait comprendre que je voulais être à toi et à personne d'autre, peut être était-ce le fait que tu ne dévoiles rien de toi, qu'il faut creuser pour te connaître vraiment.
 Je n'ai jamais peur à tes côté, tout est si beau lorsque ta voix me résonne entre les oreilles. Je n'en donne jamais l'impression, car peut être ai-je trop peur du ridicule, mais chaque fois que je te regarde tout s'efface autour de nous, plus rien n'existe. J'ai si peur de te blesser, de ne pas trouver les mots pour te faire comprendre tout ce que je peux ressentir.  
Plus rien d'autre n'a vraiment d'importance.

 
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Mardi 9 octobre 2012 à 0:22

 - Ca va mademoiselle? Non parce que vous êtes en train de pleurer, on dirait que vous savez même pas où vous êtes. Tenez un mouchoir. C'est pas bon pour vous, vous savez de rester seule comme ça assise sous la pluie. Vous allez attraper froid.
   Il m'a posé la main sur l'épaule, pour être sur que je l'écoute. J'ai levé les yeux. Je croyais voir mon père, effrayée, dégoûtée, j'ai repoussé sa vilaine main de mon épaule.
- Qu'est-ce qu'il y a mademoiselle? On dirait que vous avez vue un fantôme! Et un fantôme qui ne vous a pas laissé que des bons souvenirs.
   Je le voyais partout, sur chaque visage, dans chaque regard que je croisais. Je me suis enfuis en courant. Le vieux bonhomme inquiet me criait quelque chose, mais j'étais déjà trop loin pour l'entendre. Va savoir peut être que ça m'aurait aidé ce qu'il me disait, mais je m'en foutais.Je continuais de courir, comme si je fuyais quelque chose, des souvenirs, des mots trop souvent prononcés et auxquels je ne croyais plus, quelque chose qui n'existait peut être même pas. Je fuyais c'est tout. Rien d'autre n'avait d'importance. Fuir ce monde de fou. Fuir. 
   Je n'ai jamais réellement compris pourquoi je ressens autant de choses. Pourquoi je n'éprouve que de la culpabilité. J'ai essayé par tous les moyens de me débarrasser de ça, à un moment j'ai même cru avoir réussi, mais je me suis trompée, c'était toujours là, au fond de moi.
   Des centaines de souvenirs me reviennent, des bons, des mauvais, certains sans importances, mais ils me font tous aussi mal les uns que les autres. Des souvenirs que j'avais oublié, qui sont restés là pendant des années endormis, et qui resurgissent comme pour m'assommer un peu plus. Mais je m'en fiche, je m'habitue. On s'habitue à tout avec le temps. Tout n'est qu'une question d'habitude. Je ne dis pas que j'ai moins mal, moins peur, que je suis moins perdue, je vis avec c'est tout. 
Et puis j'apprend à mettre certaines chose de côté. J'apprend à sourire, à être heureuse. J'apprend à vivre. C'est n'est pas si déplaisant que ça au final. Je sais que je peux tenir le coup même avec tout ça sur le coeur, jamais j'aurai cru pouvoir dire ça, mais je sais aujourd'hui que ce n'est pas incompatible, surtout avec la bonne personne. 
 

Mercredi 4 juillet 2012 à 1:08


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Je flotte. J'ai perdu de nouveau le sens de ma vie. Je dois me répéter chaque jour que j'existe pour simplement pouvoir respirer. Suis-je encore seulement en vie? Et cette chanson qui rythme ma soirée si lente, si belle, si flou. Lointaine surtout. J'ai envie de pleurer. Elle souffre, je n'en peux plus. Je ne peux rien pour elle. Impuissante, encore une fois. On s'est tellement habitué que les cris et les pleurs ne sont même plus de la partie. Plus aucun espoir. Je ne veux même plus penser à tout ça. Je suis là, je vois ce qu'il se passe tout autour de moi, mais c'est comme si je n'en faisais même plus partie. Je regarde le spectacle ce passer. Un spectacle bien trop long à mon gout. Tout le monde tombe petit à petit, je les regarde. Je n'y peux rien. Je suis juste une spectatrice. Une enfant. Une gamine, comme ils aiment à le dire.  Je voudrais me sauver, mais la laisser là me fais trop de mal. Et lui, lui qui la bouffe, ou qui se défend. Je ne sais pas. Je n'ai jamais compris qui avait le mauvais rôle dans l'histoire. Aucun? Les deux? Moi peut être? Je me défend du mieux que je peux contre tout ça. Mais c'est si difficile d'être heureuse pour eux. De vivre pour eux. D'assumer le fait d'être encore en vie pour eux. J'aimerai vivre pour moi, mais je pense que je ne suis pas la priorité. J'aurais aimé comprendre moins de choses, être un peu plus idiote. J'aurais aimé être sans coeur, un peu plus égoiste aussi. J'aurais aimé être quelqu'un qui s'assume. J'aurais aimé être une fille moins fragile et avec moins de questions. J'arrive même pas à me rendre compte de la chance que j'ai d'être en vie. Et ça me pourrit.

Lundi 2 juillet 2012 à 20:36

 
Tu crois que je le fais exprès. Je sais pas juste comme ça, pour me faire du mal.
Le mal être c'est comme un aimant qui se colle à moi lorsque je suis seule. C'est vrai je t'assure, il est là, il se colle, et ne veut plus partir. En plus ces conneries ça me fou les larmes aux yeux, à chaque fois.
Il avait l'air juste plus heureux avec elle.
J'ai juste l'impression de ne pas être assez.... je ne sais pas, pas assez jolie, souriante, rêveuse, triste, naive, gentille...
J'aimerai juste qu'il me dise de quelle façon l'aimer. J'ai pas envie de me gourer.

Je veux juste vivre encore un peu. J'ai l'espoir qui me colle aux tripes.
S'il te plaît.
 


Keep The Streets Empty For Me

 


Mercredi 13 juin 2012 à 23:07

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Tu sais j'ai mal au ventre, ça recommence. J'ai mal aux poumons, dans la poitrine aussi. Les doigts au fond de la gorge. J'ai envie de m'arracher la peau, j'ai tellement de mal à respirer, si tu savais.
Tu sais je pensais que tout ça c'était bel et bien finis pour moi. Mais j'ai rien venu venir, ces foutu larmes ont recommencé à couler sans que je m'en rende compte.
J'ai peur, tellement peur si tu savais. Je veux plus être cette gamine pleurnicharde, c'est pas moi. Je suis plus comme ça. Je vois plus les choses de la même façon. Maintenant je sais à peu près qui je suis.
Mais tu sais c'est fatiguant de prendre sur sois, de ne rien devoir dire. Se taire...
Je ressens les choses tellement plus fort en ce moment. Un petit rien me fait tellement mal. Je me sens médiocre.
J'ai juste envie de me cacher. Ne plus rien voir, ne plus rien entendre.
Mais ça ira mieux...

"Moi j'ai toujours l'amour cousu dans mes entrailles."

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