get-over-it

J'ai besoin d'un flingue. Maintenant.

Dimanche 24 janvier 2010 à 23:28

 




Elle ne savait pas que l'Enfer c'est l'absence.



Jeudi 21 janvier 2010 à 22:16

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Sa peau sous mes lèvres.
Ses doigts sur mon corps.
Je nous trouve magnifique.
Ses bras qui m'enlacent.
Son odeur qui m'enivre.
Je suis tellement bien près de lui.
Soit le seul. Le seul qui puisse faire fuir mes peurs. Le seul en qui je puisse avoir confiance.
Oui, soit le seul à pouvoir me rendre heureuse. Le seul à pouvoir me faire vivre.
Y'a que du noir autour de moi quand t'es pas là. J'comprend pas.
T'es passé où? J'ai fermé les yeux, deux seconde, même pas, et toi t'as disparu. Comme ça.
Ces quelques lignes commençaient pourtant bien. Mais toi il faut toujours que tu te barres au mauvais moment!
Allez, reviens! C'est plus tellement drôle ici depuis que t'es parti. J'entends des gens criaient de partout. J'ai l'impression qu'ils le font exprès pour m'effrayer. Il me semble qu'ils ont toujours été là. Je ne les entendais pas.
C'était mieux.
Oui c'était mieux quand je me cachait comme une gosse entre tes bras pour les faire fuir...






Dimanche 17 janvier 2010 à 23:06


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Je suis l'air que tu respires et qui t'empoisonne. Je suis se parfum qui t'enivre. Je suis le rire de cet enfant. Je suis se flingue que tu te pose sur la tempe. Je suis cette main qui te caresse. Je suis ces mots qui sonnent faux. Je suis cette douleur trop présente. Je suis ces lèvres que tu embrasses. Je suis ce regard terrifié. Je suis cette place vide. Je suis ce livre abimé. Je suis cette cigarette qui se consume seule. Je suis ce disque rayé. Je suis tes yeux. Je suis cette poupée recouverte de poussière. Je suis ta voix. Je suis ce sms envoyé tard la nuit. Je suis ton miroir. Je suis cette photo qui rend nostalgique. Je suis ces sourires lâche. Je suis cette pensée stéréotypé. Je suis ce ticket de métro gardé depuis trop longtemps. Je suis se souvenir trop prenant. Je suis cette musique trop forte. Je suis le chemin qui vous sépare. Je suis ce pourquoi indéfinissable. Je suis le manque de vie.  Je suis l'ignorance. Je suis la jalousie, l'envie, l'impatience, la vérité, le mensonge, l'incontrôlable... Je suis.. Je suis le monde. Je suis toi. Je suis tout.
A dire vrai je ne suis rien...




Je ne suis pas faite pour aimer l'être humain, que voulez-vous? Il me dégoute!




Samedi 9 janvier 2010 à 20:42



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Je suis perdu, aveugle et sans vie.
Qui suis-je?
Qui êtes-vous?
Où sommes-nous?
Suis-je vivante? Non il fait trop sombre ici, trop froid.
On m'a pas dit que vivre sa ressemblé à ça, non je pourrai le jurer on m'a pas prévenu que j'allais m'égarer au beau milieu du vide.
J'y croyais pourtant. Je le voyais. Tu sais l'intouchable, le rêve que tout le monde semble vouloir atteindre, le bonheur, la vie. Pourvoir respirer pour de bon, pour de vrai. Il était là juste en face de moi. C'était peut être simplement un miroir sans reflet. Je me suis prise une vitre en pleine poire, et puis... et puis, plus rien. Le néant. Je pensais pourtant que quand quelque chose était vide, on ne se posait pas de question. C'était comme ça et pas autrement. Mais alors pourquoi lorsque c'est vous qui êtes plongé  dans ce "rien", on en devient fou?
J'ai le coeur qui s'est arrêté de battre. Et mon corps lui ne veut plus bouger. Je crois que c'est à mon tour d'être anesthésié de moi-même. Je n'existe plus.
On me l'a peut être dis finalement, mais je crois que je l'ai pas bien compris. On m'a peut être prévenu, mais je crois que j'ai pas bien entendu.

Lundi 28 décembre 2009 à 2:07



Elle est là, jeune fille perdue au milieu d'un monde et d'une vie dont elle ne contrôle plus rien. Au beau milieu de tout ça, et elle abandonne. Trop de questions, trop de pleurs, et sans doute plus assez d'envies.
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Il se penche vers moi, et m'embrasse pendant qu'il fout ses doigts dans mon vagin. Bordel je me détruis avec lui. Pourquoi je continue tout ça, ça ne rime plus à rien.

Elle se demande pourquoi ne pas disparaître tout de suite. Boum! une balle dans la tête, ou une corde autour du cou, ou alors les deux pour être sur de ne pas se rater. Elle sourit à l'idée que quelqu'un la retrouve les pieds dansant et un gros trou à la place du crane.

Il passe ses mains dans mes cheveux, et me griffe en bat du dos. Il suffi de ça pour que je me dise qu'il m'appartient. Pourtant je  sais très bien qu'on ne peut posséder une personne. Je ne peux pas le mettre dans ma poche et l'emmener partout où je vais.

Elle n'a finalement rien à perdre et  personne ne la regrettera, si elle savait comme elle se trompe. Et si seulement elle avait su se poser les bonnes questions.

Son sexe trop dur entre violemment dans mon bas ventre. Un soupir entre mes lèvres. Le plaisir entre mes cuisses. Il est à moi. Pour l'instant, pour aujourd'hui, avant qu'il ne reparte. Je sais pourtant qu'il va encore une fois s'échapper. M'échapper.

Son corps à lâché prise. Il est beaucoup trop maigre et sa peau est beaucoup trop blanche. Son esprit lui est anesthésié. Anesthésié du monde. Anesthésié du tout le reste et d'elle même. Elle prend une arme et...

Il me défonce le peu de virginité que j'avais encore en moi. Il me rend folle de lui. Un cri étouffé. Je m'agrippe. Je sais que dans quelques heures il partira comme un voleur, sans dire un mot, sans même un regard. C'est ma vie qu'il a volé. Et c'est mon humiliation qu'il n'a pas su garder.

Elle se tir une balle dans la tête au moment où il jouit au fond de mes entrailles.

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