get-over-it

J'ai besoin d'un flingue. Maintenant.

Mardi 2 mars 2010 à 19:48




Et puis, je ne sais pas, ça me fait mal au fond du bide tout ça...
Surtout quand je pense à toi.
J'aimerai tellement que ça s'arrête.
Mais, non, jamais.
Ca continue.
Toujours plus...
Et ça ne finira jamais.
J'en suis presque sûre.
  Mon coeur part en couille...

Lundi 22 février 2010 à 21:19


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Lorsque je suis près de lui j'ai le tournis. La terre tourne en accélérée. C'est épuisant de vivre à ce rythme. Et je n'arrive plus à suivre. Je ne sais plus quel jour nous sommes, ni même se qu'est le jour et la nuit. Je m'appelle Cassandre, je me le répète pour éviter de l'oublier, de m'oublier. Il prend une telle place en moi. J'ai soif de lui. Soif de cet homme, de ses main, de sa peau et de sa voix. J'en ai besoin pour ne pas oublier que je suis encore belle et bien en vie.
Lorsqu'il n'est plus là, je dirai que c'est comme un retour trop brusque à la réalité. Je tremble... Choc émotionnel. Un gros boom dans le coeur que j'aurai ressentie dans la moindre parcelle de mon corps, comme un écho à travers mes entrailles interminable. Je hurle de l'intérieur. Et je ferai tout pour que cela cesse. Je déteste dépendre d'une personne. Et je déteste encore plus l'idée de ne plus l'être. Alors je ne dis rien. Et j'attends que tout ce calme. Que le silence revienne en moi...


Ce soir tout est trop fort pour moi. Mon coeur reçoit les coups cent fois plus fort qu'il ne le devrai. Et je résiste comme jamais pour ne pas hurler pour de vrai. Ce soir j'ai le tournis, mais cette fois ce n'est pas à cause de lui. Ce soir... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je tremble. Je crois que je  tombe. Je n'arrive plus à attendre. Il faut que je cours, le plus vite possible, le plus loin... Jusqu'à n'en plus pouvoir. Il faut que je m'échappe, que je fuis. Je ne peux plus. Les gens vont trop vite autour de moi. Ils m'oppressent. Je me perd au milieu de tous ces corps vide de sens. Je ne comprend pas ce qu'ils disent. Je me suis prise un coup de poing en pleine tête. Je ne sais pas d'où il est venu, ni même se qu'il signifie. Mon coeur bat tellement fort, j'ai l'impression que je vais le vomir. Je ne comprend plus rien. Je ne peux plus respirer. Ma vue se brouille.
Où es-tu?

Mercredi 17 février 2010 à 22:14


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Si tu savais.
Le bonheur des autres, tout comme le notre, n'est qu'illusion.
Et je m'arrache la voix toutes les nuit à t'appeler, pour rien. Je m'accroche aux draps pour ne pas hurler trop longtemps. Je cherche en vain une odeur qui serai la tienne. Ton absence me bouffe. Mes joues se creusent. Et mon ventre me brûle de l'intérieur.
Quel jour sommes-nous?
Mes jambes tremblent sous le poids de mon corps trop maigre. Tu as réussi à me détruire. Ton pull trop grand pour seul vêtement. Je n'ai plus envie de faire semblant. C'est belle et bien foutu. Tu ne crois pas? J'arrivais à respirer que lorsque tes bras m'entouraient et me serraient un peu trop fort, et aujourd'hui je suis resté en apnée trop longtemps. J'ai des vertiges. Je crois que je vais bientôt m'endormir. Je m'oublie petit à petit. Je m'efface peu à peu. Je ferme les yeux. Je n'ai même plus la force de rêver. Tout reste noir. Tout reste vide. Dans ma tête des mots que je ne comprend plus s'entrechoquent. C'est embarrassant. Les larmes viennent encombrer mes yeux, et je pars en poussière. Le sol bouge dehors. Les gens deviennent fous. Je t'ai perdu, et c'est encore pire. Que tout.
Cette nuit je ne t'appellerai plus. Ma voix s'est barré. Et puis je crois que mes ongles se sont arrachés. Je crois que cette nuit, j'abandonne. Je sature. Je ne peux plus. Il faut que je dorme...




Vendredi 12 février 2010 à 13:06




J'les vois,
devant les portes de leur université respective.
Je vois mon père passé nonchalamment sous l'arche, des tuiles rouges éteincellantes derrière sa tete comme des flaques de sang.
Je vois ma mère quelques livres contre la hanche devant la colonne de briques rouges, le portail en fer forgé encore ouvert derrière elle et ses pointes noires en forme d'épées.
Ils s'apprêtent à recevoir leur diplôme.
Ils s'apprêtent à se marier.
Se ne sont que des enfants,
ils sont ignorants,
tout ce qu'ils savent c'est qu'ils sont innocents.
Ils ne feraient pas de mal à une mouche.
Je voudrai courir vers eux et leur dire:
"Arrêtez! Ne faite pas ça! C'est pas la femme qu'il te faut. C'est pas l'homme qu'il te faut. Vous allez faire des choses que vous ne pouvez même pas imaginer, vous allez faire du mal à des enfants, vous aller souffrir comme vous pouvez même pas l'imaginer. Vous allez vouloir mourir..."
Je voudrai courir vers eux dans la lumière de cette fin de mois de mai,
mais j'le fais pas,
je veux vivre.
Je les prend tous les deux comme si c'étaient des poupées de chiffons, le mal, la femelle
et je les frote l'un contre l'autre comme des silexs qui s'attiseraient l'un l'autre
et je leur dis:
"Faites le, allez-y. Je serais là pour en parler."




Lorsque j'ai vue ce film je me suis rendue compte à quel point je m'étais éloigné de mon "idéal", de  tout ce que je pouvais penser ou dire. Je me suis rendue compte à quel point j'ai changé. C'est franchement de loin le meilleur film que j'ai vue depuis pas mal de temps. A la fin je ne savais même plus s'il fallait sourire ou pleurer. Non vraiment ce film m'a bouleversé, oui c'est ça boulversé...

Mardi 2 février 2010 à 19:35



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Je suis peut être fausse moi aussi, même peut être plus fausse que les autres. Je fais peut être tout le temps semblant d'être ce que je suis. Dis moi mon amour est-ce que l'on est toujours aussi seul? T'as beau être là, j'ai plus l'impression d'être moi. Il n'y a que du vide entre mes bras. C'est comme s'il n'y avait plus que mon corps dénudé de l'interieur, allongé là à ma place. C'est comme si je n'existais plus moi même. Je ne ressens plus rien, pas même l'air glacial sur mon visage. Je ne ris plus, je ne pleur plus. Je ne peux plus parler, plus bouger. Je suis peut être condamné à rester immobile, et à regarder le manège qu'ils font autour de mon corps, je voudrai qu'ils partent. J'aime pas qu'ils prennent des photos de moi comme ça. Et puis pourquoi il y a autant de monde chez moi? Ils en font une tête! Je crois que je ne comprend plus rien à rien.
Je suis pas une oeurvre d'art. Je suis juste.. morte.
Il fait tellement froid ici. Je ne sens plus le bout de mes doigts. Que s'est-il passé? Tu peux me dire ce que tu fous là toi? Ce n'est pas vraiment ta place. Je suis désolé, j'avais pourtant aucune envie que tout cela s'arrête, la preuve je parle encore une fois de toi! Mais c'est ainsi à ce qu'il paraîtrai... Tu sais j'ai pas voulu de tout ça, mais c'est arrivé sans me prévenir, et aujourd'hui ben tu vois je me retrouve complètement paumé, coincé, à faire un choix déjà fait, mais qu'au fond je n'ai pas le moindre envie de faire...
"Dis moi ce que je dois faire!"
Je crois que c'est  comme ça que j'en suis arrivé là. C'était qu'un jeu, dangereux je veux bien l'avouer, mais c'était bien, bien mieux que toutes ces questions que l'on arrivait pas à résoudre. Je crois que c'est de cette façon que l'on y a répondu, à notre fausse manière. Tu m'as dis de le faire, je l'ai fais!
C'est le jeu., non?


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