Les nuits me paraissent si longues en ce moment. Je ne dors plus, plus du tout. Je voudrai qu'un homme soit près de moi. Mais je ne veux pas qu'il voit ma solitude. Je ne sais plus comment m'en débarrasser. Il y a des cris tout autour de moi, je n'arrive pas à les atteindre. Seras-tu là lorsque plus rien ne me suffira? Je suis lasse. Et puis la tête me tourne. C'est agréable. Le ciel est si faux. C'est étrange. Veux-tu venir contre moi? Ta peau est si douce, elle me brûle. Je ne sais même plus si je vis vraiment. Il fait si froid. Comment te dire? Tout s'est arrêté. La neige ne tombe plus. J'aimerai pouvoir m'en sortir, mais le jour ne vient pas. Le temps s'est arrêté, mais au mauvais moment. C'est con. Les trottoirs sont si gris de tristesse. Et puis il a cette fille là-bas juste au coin de la rue. Elle ne bouge pas. Je crois qu'elle a envie de pleurer. Mais je ne sais pas vraiment. Elle est belle. Elle semble paumé la pauvre, si elle savait. Ses yeux sont si loin d'ici. Je voudrai que quelqu'un me prenne dans ses bras et qu'il m'oubli à l'instant d'après.
How can he keeps safe from those keepsakes she left him?
Certains hommes (tels que moi), voient ta solitude, c'est très peu probable qu'on se retrouve dans le même lit mais penserais tu qu'on puisse éprouver de la pitié si on étaient dedans ?
Perso, je trouve cette fragilité assez belle, mais ça ne regarde que moi, quant à éprouver de la pitié, je crains m'être débarassé de ce sentiment inutile. La compassion idem, c'est du même acabit.
Et si ça se trouve, l'homme qui partagera ton lit ne verra pas ta solitude mais ton sourire suite à sa présence près de toi, ou ta beauté, ou autre.
Au fait, concernant mon dernier article, ce qui est en italique est le plus important pour comprendre le texte au dessus ^^
Bonne soirée.